Les tarifs provoqueront une récession à grande échelle.
Les gouvernements à tous les niveaux doivent fournir des soutiens au revenu adéquats, largement accessibles et structurés de manière à éviter des mesures de récuperation punitives coûteuses contre les travailleur·euse·s.
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Un agenda "PERSONNE NE DOIT ĂŠTRE DU RESTE" pour l'action d'urgence
MESURES D'URGENCE
Le gouvernement fédéral devra agir immédiatement pour assurer aux travailleurs/travailleuses :
- Un revenu hebdomadaire de soutien d’un minimum de $600 par semaine, soit à travers l’AE, ou par subventions directes aux personnes qui ne peuvent accéder aux avantages ordinaires. Ce type de revenus devra prendre en compte les travailleurs/travailleuses dont la classification est erronée de même que les travailleurs/travailleuses étrangers/ères. [cf. aussi les recommandations, quant aux groupes de travail inter-provinciaux sur l’AE.
> Les travailleur·euse·s devraient avoir accès à l’AE après 120 h de travail.
> Il ne devrait y avoir aucune période transitoire. De plus, les travailleur·euse·s ne devraient pas avoir à recourir à des paiements parallèles (comme les paiements pour vacances, etc.).
- Un gèle sur toute augmentation des prix des denrées.
- Un gèle sur l’augmentation des taux d’intérêt, de sorte à empêcher que les gens ne peinent davantage à payer plus cher leurs prêts.
Les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et municipaux devront :
- Établir un moratoire sur les évictions.
- Légiférer pour un gèle sur les augmentations de loyers, de même que pour un contrôle permanent des loyers, étendus à tous les locataires.
- Soutenir les employeurs subissant les effets des droits douaniers, tout en s’assurant que ces subventions ne servent pas à accroître les profits ou dividendes des actionnaires.
> Veiller à ce que toute subvention publique utilisée à d’autres fins soit remboursée.
> Exposer, publiquement, toute compagnie utilisant les fonds publics à des fins autres que celles auxquelles le fonds est initialement destiné.
- Mettre fin Ă la classification erronĂ©e des employĂ©-e-s comme contractant-e-s indĂ©pendant-e-s. Cela rĂ©tablirait l’éligibilitĂ© des pertes de revenus pour l’AE, pour les rĂ©gimes de pensions du Canada et du QuĂ©bec, de mĂŞme que pour les fonds de compensations aux employĂ©-e-s.Â
- Augmenter les subventions publiques aux institutions publics de soins de santé, d’éducation, de services à la petite-enfance et autres services publics, dans la perspective de corriger le persistant manque de travail dans des secteurs vitaux.
- S’assurer que les grandes compagnies aux gros profits, de même que les plus fortunés, fassent leurs parts, en matière d’impôts, histoire de pouvoir financer les coûts des infrastructures et des services publics, d’autant qu’elles profitent de ces investissements.
- Augmenter les assistances sociales, les soutiens aux handicapés, les compensations aux travailleurs/travailleuses, les fonds de sécurité des aînés, à un minimum de $600 par semaine.
- Augmenter le financement public des infrastructures, comme les transports en commun et, construire, des logements sociaux abordables mais de grandes qualitĂ©s. Ce type de financements crĂ©erait des emplois et maintiendrait, bas, les coĂ»ts de vie, pour les gens ordinaires.Â
RÉFORMER, DE FAÇON DÉFINITIVE, L’ASSURANCE EMPLOI
Le gouvernement fédéral devra reformer, de façon définitive, l’assurance emploi, en :
Étendant l’accès:
- Établir une règle universelle de 360 heures (12 semaines) de critère de qualification, tant, pour les réguliers que pour les particuliers.
- Mettre fin aux règles de durcissement qualificatif qui excluent, de l’AE, de nombreuses personnes vulnérables.
- Étendre l’AE à tous les travailleurs/travailleuses étranger-ère-s.
- Assurer l’accès à l’AE aux travailleurs/euses faussement catégorisé-e-s comme indépendant-e-s.
- Mettre fin à cette pratique qui impose, aux travailleurs-euses, d’épuiser leurs payes de vacances (ou autres avantages parallèles), avant de pouvoir accèder à l’AE.
Améliorer les taux hebdomadaires, de même que la durée:
- Augmenter le taux de prestation Ă 75% et augmenter le maximum des gains assurables
- Un revenu minimum de $600 per semaine, tant pour travailleurs/euses régulièr-e-s que particuliers/ères.
- Relever la période de droit à l’AE jusqu’à 50 semaines.
- Garder les travailleurs/travailleuses sur l’AE, tant et aussi longtemps qu’ils sont inscrits à une formation reconnue.
- Étendre la période de prestation, aussi bien pour les prestataires régulier-ère-s que particulier-ère-s.
Augmenter et indexer les contributions Ă l'AE:
- Rétablir les contributions annuelles du gouvernement fédéral à l’AE.
- Établir, à un niveau, qui contrebalancerait les fonds, sur toute la durée d’un cycle économique, le taux de base de l’AE. Cela permettrait d’éviter les pressions des effets pervers des crises économiques.
- Relever le plafond des gains assurables, afin d’augmenter les revenus de l’AE et financer, de façon plus substantielle, les taux des prestations.
- Légiférer afin de s’assurer que les fonds, destinés à l’AE, ne servent qu’à financer les prestations de l’AE. En effet, ces fonds ne doivent pas servir à compenser des coupures de taxes pour les compagnies, des réductions d’impôt sur le revenu, ou, même, autrement, affectés à des chapitres généraux de revenus.
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