Justice4Workers

Urgence tarifaire

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Les tarifs provoqueront une récession à grande échelle.

Les gouvernements à tous les niveaux doivent fournir des soutiens au revenu adéquats, largement accessibles et structurés de manière à éviter des mesures de récuperation punitives coûteuses contre les travailleur·euse·s.

Pour consulter l’agenda complet centré sur les travailleurs :


ASSEMBLÉE PUBLIQUE D'URGENCE - 12 MARS

Outils d'organisation

➡️ Affiches : Format tabloïd - 11" x 17"

➡️ Dépliants : Format lettre - 8.5" x 11" (recto uniquement, coupé en deux)

➡️ Pétitions : Outreach général : Format lettre

➡️ Exemple de résolution : Utilisez ce document Google pour en faire une copie et modifier le texte afin de répondre aux besoins de votre organisation, syndicat ou organisation centrale de travail

Un agenda "PERSONNE NE DOIT ĂŠTRE DU RESTE" pour l'action d'urgence

MESURES D'URGENCE

Le gouvernement fédéral devra agir immédiatement pour assurer aux travailleurs/travailleuses :

  • Un revenu hebdomadaire de soutien d’un minimum de $600 par semaine, soit Ă  travers l’AE, ou par subventions directes aux personnes qui ne peuvent accĂ©der aux avantages ordinaires. Ce type de revenus devra prendre en compte les travailleurs/travailleuses dont la classification est erronĂ©e de mĂŞme que les travailleurs/travailleuses Ă©trangers/ères. [cf. aussi les recommandations, quant aux groupes de travail inter-provinciaux sur l’AE.

> Les travailleur·euse·s devraient avoir accès à l’AE après 120 h de travail.

> Il ne devrait y avoir aucune période transitoire. De plus, les travailleur·euse·s ne devraient pas avoir à recourir à des paiements parallèles (comme les paiements pour vacances, etc.).

  • Un gèle sur toute augmentation des prix des denrĂ©es.
  • Un gèle sur l’augmentation des taux d’intĂ©rĂŞt, de sorte Ă  empĂŞcher que les gens ne peinent davantage Ă  payer plus cher leurs prĂŞts.

Les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et municipaux devront :

  • Établir un moratoire sur les Ă©victions.
  • LĂ©gifĂ©rer pour un gèle sur les augmentations de loyers, de mĂŞme que pour un contrĂ´le permanent des loyers, Ă©tendus Ă  tous les locataires.
  • Soutenir les employeurs subissant les effets des droits douaniers, tout en s’assurant que ces subventions ne servent pas Ă  accroĂ®tre les profits ou dividendes des actionnaires.

> Veiller à ce que toute subvention publique utilisée à d’autres fins soit remboursée.

> Exposer, publiquement, toute compagnie utilisant les fonds publics à des fins autres que celles auxquelles le fonds est initialement destiné.

  • Mettre fin Ă  la classification erronĂ©e des employĂ©-e-s comme contractant-e-s indĂ©pendant-e-s. Cela rĂ©tablirait l’éligibilitĂ© des pertes de revenus pour l’AE, pour les rĂ©gimes de pensions du Canada et du QuĂ©bec, de mĂŞme que pour les fonds de compensations aux employĂ©-e-s. 
  • Augmenter les subventions publiques aux institutions publics de soins de santĂ©, d’éducation, de services Ă  la petite-enfance et autres services publics, dans la perspective de corriger le persistant manque de travail dans des secteurs vitaux.
  • S’assurer que les grandes compagnies aux gros profits, de mĂŞme que les plus fortunĂ©s, fassent leurs parts, en matière d’impĂ´ts, histoire de pouvoir financer les coĂ»ts des infrastructures et des services publics, d’autant qu’elles profitent de ces investissements.
  • Augmenter les assistances sociales, les soutiens aux handicapĂ©s, les compensations aux travailleurs/travailleuses, les fonds de sĂ©curitĂ© des aĂ®nĂ©s, Ă  un minimum de $600 par semaine.
  • Augmenter le financement public des infrastructures, comme les transports en commun et, construire, des logements sociaux abordables mais de grandes qualitĂ©s. Ce type de financements crĂ©erait des emplois et maintiendrait, bas, les coĂ»ts de vie, pour les gens ordinaires. 

RÉFORMER, DE FAÇON DÉFINITIVE, L’ASSURANCE EMPLOI

Le gouvernement fédéral devra reformer, de façon définitive, l’assurance emploi, en :

Étendant l’accès:

  • Établir une règle universelle de 360 heures (12 semaines) de critère de qualification, tant, pour les rĂ©guliers que pour les particuliers.
  • Mettre fin aux règles de durcissement qualificatif qui excluent, de l’AE, de nombreuses personnes vulnĂ©rables.
  • Étendre l’AE Ă  tous les travailleurs/travailleuses Ă©tranger-ère-s.
  • Assurer l’accès Ă  l’AE aux travailleurs/euses faussement catĂ©gorisĂ©-e-s comme indĂ©pendant-e-s.
  • Mettre fin Ă  cette pratique qui impose, aux travailleurs-euses, d’épuiser leurs payes de vacances (ou autres avantages parallèles), avant de pouvoir accèder Ă  l’AE.

Améliorer les taux hebdomadaires, de même que la durée:

  • Augmenter le taux de prestation Ă  75% et augmenter le maximum des gains assurables
  • Un revenu minimum de $600 per semaine, tant pour travailleurs/euses rĂ©gulièr-e-s que particuliers/ères.
  • Relever la pĂ©riode de droit Ă  l’AE jusqu’à 50 semaines.
  • Garder les travailleurs/travailleuses sur l’AE, tant et aussi longtemps qu’ils sont inscrits Ă  une formation reconnue.
  • Étendre la pĂ©riode de prestation, aussi bien pour les prestataires rĂ©gulier-ère-s que particulier-ère-s.

Augmenter et indexer les contributions Ă  l'AE:

  • RĂ©tablir les contributions annuelles du gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă  l’AE.
  • Établir, Ă  un niveau, qui contrebalancerait les fonds, sur toute la durĂ©e d’un cycle Ă©conomique, le taux de base de l’AE. Cela permettrait d’éviter les pressions des effets pervers des crises Ă©conomiques.
  • Relever le plafond des gains assurables, afin d’augmenter les revenus de l’AE et financer, de façon plus substantielle, les taux des prestations.
  • LĂ©gifĂ©rer afin de s’assurer que les fonds, destinĂ©s Ă  l’AE, ne servent qu’à financer les prestations de l’AE. En effet, ces fonds ne doivent pas servir Ă  compenser des coupures de taxes pour les compagnies, des rĂ©ductions d’impĂ´t sur le revenu, ou, mĂŞme, autrement, affectĂ©s Ă  des chapitres gĂ©nĂ©raux de revenus.

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